Enquête tatouage : 1 français sur 10 est tatoué

Enquête sondage sur la pratique du tatouage en France
Enquête sondage sur la pratique du tatouage en France

Une enquête sur le tatouage et sa pratique en France réalisée sur la base d’un sondage Ipsos pour Dimanche Ouest France, sur un échantillon de près de 1000 personnes représentatives, révèle que 10% de la population française déclare porter au moins un tatouage sur le corps. Loin d’être une pratique marginale comme à ses débuts en occident, cette enquête vient appuyer la démocratisation constante du tatouage, qui, de par sa nature permanente, ne pourra que toucher une frange toujours plus large de la population, même si seulement 6% des français envisagent de se faire tatouer. Le tatouage devient un élément à part entière de la société avec ses codes spécifiques, comme dans les civilisations primitives. Symbole d’une société en déclin ?

Grâce aux réponses des sondés, il est possible d’esquisser un état des lieux des endroits du corps les plus populaires pour un tatouage :

  • Avec 37% le tatouage sur le bras est en tête
  • Le haut du dos et les épaules représentent 35%
  • Le bas du dos se classe troisième avec 13%
  • Viennent ensuite le torse et les pieds avec 8% chacun, sans qu’il soit précisé si la cheville fait partie du pied
  • Les jambes sont à 7%, sans distinction entre cuisse ou mollet
  • Le cou représente 5%, mais la nuque est-elle comprise ?
  • Sans surprise les mains son en bas de classement avec 1%, sachant qu’il est possible que le poignet soit compris dans ce décompte
  • Autre partie du corps : 14% : ce qui ne dit pas si les sondés ne se sont pas retrouvés dans certaines descriptions orientées ou si les tatoués utilisent de plus en plus des emplacement originaux (comme le ventre, les fesses, la tête ?)

Au niveau de l’âge, sans surprise 22% des 18 – 24 ans sont tatoués, chiffre qui décroit au fur et à mesure que l’âge avance, 13% des 25 et 34 ans et 2% des pls de 35 ans. Preuve si il en fallait que la démocratisation du tatouage ne touche que peu les anciennes générations pour lesquelles le tattoo sent encore le souffre, le sexe et le sang. De même il semble que le tatouage soit encore nivelé au niveau des classes sociales, tout en touchant tout le monde au moins partiellement : les ouvriers sont les plus fréquemment tatoués avec 19%, les employés et professions intermédiaires arrivent ensuite avec 14%, les artisans ou commerçants 13%